![]() Barry Lopez montre que notre savoir est insuffisant pour rendre compte de l’agonie d’un groupe de baleines échouées il n’est qu’un expédient assez faible pour dissimuler notre perplexité devant la mort. Notre savoir est limité, c’est le point de départ de la réflexion de Derrida dans L’animal que donc je suis, dans lequel il constate que la littérature philosophique sur les animaux ne suffit pas à justifier son humaine différence. Le cas d’Oscar, le chat qui anticipe la mort des patients d’un hôpital du Rhode Island, montre que les animaux savent des choses que nous ignorons. D’autres formes de savoir doivent être prises en compte. ![]() Cependant, dans ses confrontations avec les animaux, particulièrement en des circonstances impliquant la mort, le savoir humain s’avère insuffisant.
0 Comments
Leave a Reply. |